Au cours des dix dernières années il y a eu 2500 victimes de la mafia en Italie. Des gens qui s’opposaient aux projets criminels des organisations du crime.
Parmi ces décès, 155 personnes ont été tuée tout simplement parce qu’ils étaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Ou tout simplement « coupable » d’avoir vu ou entendu des choses qu’ils ne devaient pas entendre. Et parmi eux, on dénombre 37 enfants et adolescents, victimes innocentes, qui ont eu le malheur de se retrouver sans le savoir à proximité des tueurs de la Mafia et de leurs cibles.
Ce nombre est fourni par l’association Libera (Association contre les mafias créée en 1995), dont le leader – le père Don Luigi Ciotti – appelle à l’arrêt du « carnage de la mafia ».
Libera fondée en 1995 regroupe 1200 associations diverses. Des coopératives, des autorités locales, des écoles et des groupes. L’association s’occupe de manière efficace de la production alimentaire agricoles et biologiques des terres confisquées aux mafieux par l’Etat. Cette initiative permet d’offrir des emplois dans des régions largement touchées par le chômage.
Selon Libera, la confiscation des biens (en Italie, sur environ 6500 bâtiments saisis aux mafieux ces dernières années, moins de la moitié sont attribués à des groupes à vocation sociale ou à des organisations de Libera. Le fondateur Don Ciotti dénonce du nombre de procédure bureaucratique excessives et trop longues.
Source : repubblica.it – traduction C. Lovis