En septembre 2018, un coup de filet est lancé par la Brigade de Répression du Banditisme de la police judiciaire. Exploitant un renseignement datant de janvier 2018, les policiers interpellent 10 voyous, dont les leaders présumés, âgés de 24 à 28 ans, déjà impliqués dans des vols à main armée et des séquestrations. Placée sous surveillance, cette bande se préparait à passer à nouveau à l’action, sans doute contre une entreprise de transport d’argent et de diamants. Un projet mis à mal par la descente policière qui permet de saisir une vingtaine d’armes à feu, dont 4 fusils d’assaut.
Les braqueurs supposés ont été écroués mais la juge d’instruction a été dessaisie au profit d’un autre qui découvre alors que la société visée « CPoR Devises » a servi d’appât. Les policiers de la BRB ont donné des informations utiles à son braquage (plans de la société, noms et prénoms des employés, adresses personnelles,…) à un de leurs informateurs qui pouvait ainsi inciter la bande criminelle à passer à l’action. Les braqueurs écroués ont donc été remis en liberté pour « enquête déloyale » et un recours a été déposé pour faire annuler la procédure. Pire, l’informateur a été clairement identifié par la bande, désormais libre…
Source : Aviseur International, 05.04.2020
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