Allemagne : progression des « clans arabes » en Rhénanie-du-Nord-Westphalie

Selon les autorités allemandes, la criminalité des « clans ethniques » ou « clans arabes » est en forte augmentation, notamment dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Le Ministère de l’Intérieur du Land estime que le nombre de faits imputables à ces clans criminels ont augmenté de 12,7% par rapport à l’année passée (6.104 faits) et les suspects issus de ces clans de 13,4% (3.779 membres identifiés). Un cinquième des affaires de crime organisé en Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont un lien avec ces groupes.

Les policiers évaluent le nombre des clans à 111, contre 104 en 2019. La part des suspects allemands au sein de ces clans turco-arabes a fortement augmenté (de 36 à 51%), suivie de libanais (17%) et des turcs (12%). Beaucoup ont également une double-nationalité. Essen est la principale base d’activités (vol, chantage, proxénétisme, stupéfiants, machines à sous, fraude,…). 570 personnes ont été arrêtées en lien avec ces clans ethniques mais aucun dirigeant d’importance.

NDLR : Les « clans criminels arabes » d’Allemagne sont en général arrivés du Liban au début des années 1980, fuyant la guerre dans leur pays. Ils sont surtout composés de palestiniens réfugiés au Liban et de familles d’origine mhallami (une ethnie assyrienne du Liban). Ces familles compteraient 2.500 membres, dont la moitié est connue de la police pour des activités criminelles, notamment le trafic de stupéfiants. Il y a 37.000 libanais légalement établis en Allemagne.