Immigration clandestine : l’ignoble hypocrisie


Historique

Après la décolonisation en Afrique, l’instabilité des différents états contaminés par la corruption et les guerres ont favorisé une multitude de conflits locaux. Ces périodes de fortes turbulences politiques ont encouragé l’émergence de trafics illégaux en tout genre, notamment des armes et des munitions.

Partout en Afrique centrale comme dans les pays sahariens, des pays extrêmement riches en ressources naturelles, les guerres et les coups d’État créaient une instabilité constante sur tout le continent. En profitant de cette période de turbulences, le crime organisé nigérien profita du chaos pour saisir toutes les occasions d’enrichissement illégal (contrebande, trafics d’êtres humains, de drogue, d’armes, etc.)

Des confraternités devenues des bandes criminelles redoutables

Le Nigeria qui est le pays le plus peuplé d’Afrique avec environ 200 millions d’habitants vit émerger des groupes criminels constitués dans les années 50 déjà. Ces groupes sont organisés en « confraternité ». En 1952, Wole Soyinka, futur lauréat du prix Nobel de littérature (1986), cofonde les Pyrates, la première société secrète estudiantine du Nigeria. Son modèle emprunte aux confraternités des facs américaines et aux loges maçonniques. À partir des années 1970, d’autres confraternités, telles que la Supreme Eiye Confraternity, se créent dans le sud du pays. À l’université publique de Benin City naissent ainsi le Neo Black Movement of Africa (Black Axe) puis Maphite (Maximum Academic Performance Highly Intellectuals Train Executioner). Dans les années 1990, elles sont utilisées par le pouvoir politique comme un moyen de contrôle social sur la population, en particulier dans les foyers de contestation que sont les universités. Ces confraternités, aussi appelées « cults » devenu des groupes criminels de type mafieux ont été interdites en 2004 par la Constitution nigériane qui prenait alors conscience du danger. Les membres actifs seraient aujourd’hui plus de 1 million au Nigeria, avant tout dans le Sud, où intimidations et assassinats instrumentalisés par les politiciens n’en finissent pas.

L’immigration de masse est une des causes du problème

La forte immigration que l’on observe ces dernières années depuis l’Afrique a largement favorisé la force des groupes criminels qui se sont établis partout dans le monde. Il y a une forte diaspora établie en Inde, au Pakistan, en Thaïlande, en Amérique du Sud, aux Etats-Unis et en Europe. À titre d’exemple, le Royaume-Uni la communauté nigérienne représente la seconde communauté noire du pays. À la faveur de cette ruée migratoire africaine, les groupes nigérians du crime organisé se sont fortement installés dans les pays occidentaux.

La mafia nigériane est spécialisée dans le trafic d’êtres humains et orchestre une grande partie de l’immigration de masse au départ de l’Afrique subsaharienne vers les côtes de la Méditerranée. Avec le matraquage de la bien-pensance des médias de masse qui font surtout de la propagande au lieu de faire de l’information quand il s’agit d’évoquer le problème migratoire, on serait a priori tenté de croire que cette immigration se déroule surtout à bord de bateaux de fortunes surpeuplés voguant dangereusement sur les flots qui séparent l’Afrique à la Sicile. Il n’en est rien. Certes, cette immigration existe et la dureté des images peut choquer, mais les peuples européens ne doivent pas se culpabiliser d’une situation dont ils sont en rien responsable. La trahison des politiques mondialistes devraient interpeller, mais malheureusement, comme pendant la période du Covid, les peuples se retrouvent contaminés avec une propagande de masse et des injonctions à « penser comme il faut », c’est-à-dire mettre de côté son libre arbitre pour écouter, bouche bée, les sottises et les mensonges d’un système mondialiste tyrannique.

Les esprits simples qui expriment une naïve croyance en pensant que les bateaux des ONG « sauvent » des vies en accueillant des migrants africains font en réalité le contraire. Ils autorisent un véritable esclavage des temps modernes.  Car la mafia nigériane se délecte de cette niaiserie sentimentale européenne en utilisant également les voies aériennes et maritimes officielles à destination d’aéroports européens « sûrs » pour faire venir des dizaines de milliers d’Africains de l’Ouest utilisés comme main-d’œuvre clandestine dans différents secteurs de la construction, de l’agriculture et du commerce local.

C. Lovis – Antimafia.net – janvier 2023

https://www.letemps.ch/monde/mafias-resserrent-emprise-migrants-detroit-gibraltar

https://www.rtbf.be/article/italie-la-vie-de-misere-des-migrants-exploites-par-les-caporaux-mafieux-10507673