La CEDH : les droits de l’homme à géométrie variable


Depuis plusieurs années, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) fustige l’Italie concernant le régime carcéral 41-bis qu’elle applique en particulier aux chefs de la mafia condamnés à de lourdes peines, mais aussi aux terroristes. Il limite les droits fondamentaux du détenu afin de l’empêcher de continuer à nuire à la société en dirigeant son clan mafieux depuis sa cellule.

Certes, si on peut reconnaître que ce régime carcéral est extrêmement dur pour les prisonniers, il s’agit tout simplement d’une décision qui est faite pour protéger le peuple italien contre de puissants criminels. Ce régime carcéral a été introduit dans le système pénitentiaire parce qu’avant son introduction, les parrains de la mafia continuaient à régner depuis leur cellule. Et quand des gardiens de prison ne se laissaient pas corrompre, ils les faisaient tuer.

La nécessité donc de rompre les liens des patrons avec l’extérieur, compte tenu de la dangerosité des organisations mafieuses, découle de la volonté de l’État de reprendre le contrôle des prisons italiennes.

Le 41-bis est aussi utile pour contraindre les prisonniers à briser l’omerta, la loi du silence qui règne au sein des mafias. Celui qui décide de collaborer avec la justice voir alors son régime carcéral s’alléger. Sinon, comment un boss mafieux peut-il prouver qu’il a changé si ça n’est pas en brisant l’omerta qui n’est rien d’autre que la pierre angulaire de toute organisation criminelle constituée.  

Mais quelle peine alternative existerait pour les patrons de la mafia emprisonnés sous le 41 bis ? Comment l’État pourrait-il les empêcher de se venger de ceux qui les ont envoyés en prison ? Il faut garder à l’esprit que les boss mafieux jouissent d’un consensus social très élevé dans leurs territoires et seraient protégés même par des personnes qui n’ont aucun lien avec la mafia. Le cas de Matteo Messina Denaro, et avant lui de Riina et Provenzano, ne nous apprend-il vraiment rien ?

La CEDH est devenue une religion. Cette institution, au fil du temps, a été détournée de l’usage auquel elle était destinée. Aujourd’hui, on le voit bien en matière pénale, sa priorité n’est pas de rendre justice aux victimes et aux innocents, mais d’oeuvrer pour le rachat des criminels et leur offrir la rédemption terrestre. On s’aperçoit que les criminels ont toute la sympathie des tribunaux au nom de la religion séculaire des droits de l’homme. Cette désinvolture vis-à-vis des victimes pour préserver les assassins est devenue insupportable.

Il faut se méfier de cette institution européenne

Si la CEDH a son utilité dans bien des cas pour assurer une certaine sécurité juridique, il faut garder à l’esprit qu’elle est acceptée uniquement par 46 pays. Les États-Unis, la Chine ou la Russie n’en font pas partie. Dès lors, les dirigeants américains aux tendances bellicistes partout sur la planète n’ont jamais dû s’expliquer sur la peine de mort dans leur pays ni sur les crimes de guerre de leurs soldats. On entend pas parler des atrocités commises par l’Azerbaïdjan en Arménie (l’Union européenne présidée par Ursula von der Leyen leur achète du gaz depuis quelques mois). Par contre qu’est-ce qu’on entend parler de ceux de la Russie en Ukraine ou de la Chine contre les Ouïghourds. Donc inévitablement un misérable et perpétuel sophisme qu’on essaye de vendre comme quelque chose d’indispensable à la marche du monde. Les victimes selon ou elles se trouvent n’ont pas la même valeur pour la CEDH.

La plus récente démonstration de cette prudence (pour ne pas dire méfiance) à garder envers la CEDH concerne la crise sanitaire. La Cour européenne des Droits de l’homme (CEDH) a refusé de traiter les requêtes concernant la ségrégation absolument scandaleuse et scélérate qu’on subit les non-vaccinés dans des pays soi-disant démocratiques quand le « pass sanitaire » a été rendu obligatoire. Ils se sont contentés d’esquisser un rapport, sans doute rédigé par un cabinet de conseil américain grassement payé avec l’argent des contribuables européens, pour demander le retrait progressif des restrictions aux libertés individuelles. Par contre, ils sont vent debout lorsqu’un criminel étranger dans un pays d’Europe doit être renvoyé chez lui selon les lois votées par les peuples.

La CEDH a prouvé à maintes reprises qu’elle était au service de certaines minorités et de certaines religions, à l’égard desquels tout propos critique est dénoncé par un mot se terminant par « phobie ». Tout cela est en train de détruire purement et simplement la liberté d’expression, la liberté pensée, et plus généralement les libertés publiques.

C. Lovis – Antimafia.net – février 2023

Le Comité de bioéthique note les incertitudes scientifiques actuelles concernant la durée de l’immunité induite par un vaccin ou par une infection, l’impact des vaccins contre la COVID-19 sur la transmission virale et la variabilité des tests COVID-19, dans un contexte de ressources limitées en vaccins, appelle l’attention sur les enjeux en matière de droits de l’Homme soulevés par l’utilisation des « pass ». Il appelle à des délibérations approfondies sur ces enjeux et à la prise de mesures pour garantir que les droits de l’Homme et les libertés fondamentales de tous les individus sont promus et protégés.

Sources :

https://www.wikimafia.it/zerocalcare-41-bis/

Les droits de l’homme contre le peuple de Jean-Louis Harouel

Pass vaccinal (déclaration de la CEDH)

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