Les fidèles visiteurs du site Antimafia.net ont remarqué notre parti pris. Nietzsche écrivait : « Les vérités tuent. Celles que l’on tait deviennent vénéneuses ».
En septembre 2021, quand le Conseil fédéral suisse a décrété qu’il retirait certains droits fondamentaux aux personnes non-vaccinées contre le COVID-19, un château fort s’est écroulé pour votre auteur épris de justice et de vérité. Pour ceux qui ont lu mes livres consacrés à l’antimafia, ils connaissent l’importance que j’accorde à l’état de droit, à la démocratie et à la justice. Ces trois socles sont les garants du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Le modèle de société dans lequel j’ai envie de vivre, travailler, exister.
Que les esprits malfaisants se rassurent, je ne vais pas tomber dans le piège qui est dressé contre ceux qui ne pensent pas comme on leur dit de penser. Je ne parlerai pas de dictature sanitaire. Pour le moment, on peut encore choisir de passer à la piqûre ou non. Malgré les droits fondamentaux et des libertés individuelles bafoués pendant des mois pour les non vaccinés, le sens étymologique du terme de dictature n’est donc pas rempli. En revanche, le redoutable endoctrinement de la presse qui se vautre constamment dans la police de la pensée en relayant sans cesse les messages effrayants des autorités relève d’une tyrannie à peine feutrée, mais bien réelle qui paralyse les capacités de résistance de la société.
On sait depuis Hobbes que gouverner c’est gouverner par la peur. En construisant un discours anxiogène, un État peut gouverner et maintenir l’ordre, perpétuer l’autoritarisme et neutraliser toute forme de résistance de la population en alimentant la crainte de sanctions. On comprend mieux pourquoi le philosophe anglais est devenu le théoricien préféré des partisans de la politique de la peur. En gouvernant par la peur, c’est une guerre sans fin de tous contre tous ; en l’occurrence les vaccinés contre les non vaccinés. On a constaté amèrement que les autorités ont tenté de continuer à nous imposer leur régime politique de sécurité sanitaire. (Attention! 72ème vague de COVID, vaccinez-vous ! Attention, la variole du singe va tous nous tuer! etc.). On a pu constater que leur préoccupation n’était qu’un tissu de mensonges destinés à garder le peuple sous contrôle est sous pression. Or va-t-on continuer à vivre sous le régime politique de sécurité sanitaire ? Cet état d’exception permanent qui permet aux politiques de s’émanciper des règles élémentaires protégeant les libertés publiques et de s’affranchir d’une démocratie vivante.
Au siècle des Lumières, quand les hommes ont plaidé pour la justice sociale, les fondamentaux étaient l’égalité devant la loi. L’égalité est le fondement même de la citoyenneté libérale et d’une certaine manière, la Révolution a eu pour effet de favoriser l’exercice d’une citoyenneté avant-gardiste, plus attentive au sort des minorités et des groupes discriminés. La pandémie de Covid-19 a tout fait voler en éclat. Le siècle des Lumières s’est éteint pour faire place à une époque sombre et lugubre. Aujourd’hui, les gouvernements sont parvenus à réinstaurer le retour des privilèges et à concevoir des citoyens de seconde zone quand ça n’est pas des sous-citoyens. Leurs décisions oppressives sur une partie de la population ont détruit la cohésion sociale, divisé les citoyens, parfois de façon irréversible.
Avec cette politique insensée, ils ont mis les fondements de la citoyenneté en lambeaux en autorisant un retour des réflexes de la tribu primitive qui extermine celui qui lui est étranger et privilégie sa propre race, celle des vaccinés en l’occurrence.
La phobie d’une mort fantasmée produit la réalité d’un pouvoir assujettissant des assujettis consentants. Tel est le ressort de la politique de la peur ! Plutôt vivre à genoux que de mourir debout !
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
C. Lovis © antimafia.net / février 2023
Soutenir ANTIMAFIA.net
Aidez-nous à faire vivre ce blog. En faisant une donation, vous nous aidez à garder notre liberté et notre indépendance.